Saint-Benoît - la ville au fil de l'eau - ville fleurie

La Ville de Saint-Benoît bénéficie d’un patrimoine naturel très protégé. Alors venez vite flâner le long de ses berges et de ses cours d’eau pour y découvrir une flore et des arbres remarquables, ainsi qu’une faune très riche !

Les berges du Clain

Saint-Benoît offre une grande diversité de paysages et de grands moments de plaisir tout au long des promenades. Les berges du Clain se situe au pied de la résidence de l’Ermitage au lieu-dit « La Varenne », nom générique des terres laissées par la rivière qui se retire peu à peu pour  permettre la culture du chanvre.

Le parc de la vallée du Clain s’étend sur cinq kilomètres de rives (de l’Ermitage à Passelourdain) dont la commune s’est rendue propriétaire afin d’entretenir, de protéger les sites et de les aménager pour l’agrément de tous.

La base de canoë-kayak          

A l’origine, il s’agissait d’un vieux moulin à papier bâti en 1869 qui dépendait alors de l’abbaye. L’ancienne papeterie, c’est- à-dire la partie la plus ancienne, aménagée dans son état actuel sert de base de canoë-kayak. La minoterie bâtie au début du siècle par l’ancien maire de Saint-Benoît, Ernest Véron, a été démolie en 1974.

La vallée du Miosson

Petite rivière discrète, le Miosson traverse de nombreuses communes de la Vienne avant de se jeter dans le Clain à Saint-Benoît. Ces berges proposent de belles promenades et la visite d’un patrimoine naturel exceptionnel de verdure et de fraîcheur.

La Ville de Saint-Benoît possède un patrimoine architectural riche et varié. A connaître sans plus tarder !

L’église de Saint-Benoît

 Au débouché du vallon du Miosson, l’église est profondément encaissée entre les pentes escarpées du bourg et des collines boisées. Superbe édifice de style roman à flèche gothique avec une façade du 11^e siècle et une nef unique. A l’intérieur, des restes de peintures murales et un gisant du 15^e siècle, des sarcophages du 12^e siècle et une précieuse crosse en émail du Limousin du 13^e siècle peuvent être admirés. Son clocher est gothique par sa flèche mais roman comme toute église par son corps principal.

L’abbaye

L’abbaye a été fondée au 7^e  siècle par Saint-Achard, détruite au 9^e  siècle et reconstruite au 11^e et 12^e siècle. Des bâtiments conventuels de l’abbaye, il ne reste que la salle capitulaire, avec de beaux chapiteaux sculptés et à l’étage, l’ancien Dortoir des Moines avec sa charpente en coque de bateau renversé. La restauration menée avec les Bâtiments de France a fait suite à celles de l’église (1971 à 1984) et du logis abbatial de l’impasse du prieuré.

Le logis abbatial

En faisant le tour de l’abbaye en passant par la petite impasse du prieuré, l’ancien logis abbatial apparaît ainsi que le petit passage du 12^e siècle conduisant les moines au cloître. Aujourd’hui restauré, il est devenu l’espace culturel du prieuré qui abrite la bibliothèque, le club informatique, l’association des arts plastiques.

Les Arcs de Parigny

Ils représentent les vestiges de l’aqueduc romain de Basse Fontaine datant du 1^er siècle avant JC. Ils permettaient de franchir la petite vallée sèche de Saint-Benoît tout en conservant le niveau désirable, facilitant ainsi le bon écoulement de l’eau vers Limonum (l’ancien Poitiers). Ils sont visibles dans la propriété de l’Ermitage et dans l’espace vert de l’usine SAT.

Le viaduc

Long de 328 m et de 20 m de haut, il permettait le passage de l’ancienne ligne du tramway à vapeur reliant Poitiers à Saint-Martin l’Ars. Il est aujourd’hui transformé en voie piétonnière offrant ainsi un superbe panorama sur le Clain. Commencé en 1892, le viaduc a été ouvert à la circulation le 5 juillet 1896. Le dernier tramway l’a emprunté le 30 juin 1934.

L’abbaye Sainte-Croix

Fondée à Poitiers en 552 par Sainte-Radegonde, elle a été transférée en 1965 dans la verdure et le silence du domaine de la Cossonière à Saint-Benoît, domaine de 29 hectares traversé par le ruisseau du Miosson. Les Bénédictines s’adonnent à la vie contemplative, non sans assurer des retraites aux personnes qui recherchent calme et sérénité. Les sœurs de l’abbaye pratiquent des travaux simples tels que la fabrication d’hosties.